La Rentrée d’après

La Rentrée d’après, qu’est ce que c’est ?

La crise sanitaire a considérablement bouleversé le quotidien des étudiants, lesquels se sont, pour une grande majorité d’entre eux, retrouvés isolés et ont vu leurs interactions sociales fortement diminuées. Pour conséquence : la mise en place des cours en distanciel et une vie étudiante réduite à néant.
De fait, Animafac et 7 associations étudiantes (les Jeunes Européens - France, E&D, ESN France, Jets d’encre, Nightline, le Parlement européen des Jeunes et le RESES) se sont mobilisées et ont réfléchi à des propositions en faveur de la vie étudiante : entre solidarité internationale, urgence climatique, démocratie, liberté de la presse et santé mentale, l’enjeu est fort et l’engagement des étudiants ne faiblit pas !

L’objectif du projet :

Mesurer les conséquences de la crise sanitaire sur la vie étudiante et plus généralement sur le rapport des jeunes aux études ;
Comprendre l’évolution des identités étudiantes dans un monde Covid et post-Covid ;
Élaborer un plaidoyer collectif sur les nouveaux enjeux de la vie étudiante ;
Inscrire les questions de vie étudiante à l’agenda médiatique afin de rendre visible les attentes, les besoins et les difficultés des étudiants mais aussi leurs propositions et pistes de solutions.

Les Jeunes Européens - France, convaincus que l’avenir de l’Europe réside dans une jeunesse instruite et écoutée, n’ont pas hésité à se lancer dans ce projet afin de reconstruire la vie étudiante par et pour les jeunes. Pour ce faire, plusieurs propositions ont été faites suite à une enquête menée par Animafac et les associations partenaires, où 42% des répondants se sont dit entièrement favorables à la construction européenne et où 75% disent se sentir citoyen européen.
Parmi les propositions faites par les Jeunes Européens pour favoriser la construction européenne et le sentiment de citoyenneté européenne, la création d’un véritable statut européen de l’étudiant par exemple. En effet, malgré la création en 2010 de l’espace européen de l’enseignement supérieur, il n’existe pas de statut de l’étudiant qui soit commun aux 49 pays compris dans cet espace. Ce statut pourrait garantir aux étudiants concernés un socle minimum de droits et de services (accès à des cours de langues intensifs, droit à la mobilité tout au long du cursus, traitement équitable à tous les étudiants notamment en terme de frais de scolarités, facilitation d’obtention de bourses d’études, reconnaissance des équivalences, etc.), tout en favorisant le sentiment de citoyenneté européenne.
Ce statut pourra se matérialiser sous la forme d’une carte étudiante européenne, initiative déjà expérimentée dans le cadre du programme Erasmus+ et de ses 33 pays membres. Cependant, elle reste à ce jour au rang de projet et non d’obligation pour les établissements d’enseignement supérieur. Cette carte devrait être institutionnalisée et étendue pour tous les étudiants inscrits dans l’espace européen de l’enseignement supérieur.

Toutes ces propositions ont pu être discutées avec les représentants des candidats à l’élection présidentielle à l’occasion de deux soirées en live sur la chaîne Twitch de Purpoz. Des jeunes de chaque association représentée ont pu partager leurs expériences et attentes et porter auprès des décideurs politiques le projet ambitieux de la Rentrée d’après. Les échanges ont porté sur les propositions élaborées et ont ainsi amené à débattre sur les questions sur les thématiques d’engagement, de vie étudiante, d’écologie, de santé, de média et information, mobilités internationales, de citoyenneté et d’Europe.

Notre média Le Taurillon a en outre eu la chance d’être présent à une conférence de presse jeune où nos rédacteurs ont pu poser des questions complémentaires aux représentants jeunes des candidats présents.